Categoria: Antonio Machado (1875-1939)
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Antonio Machado: representação – consciência
A palavra representação, que desnaturou toda a teoria do conhecimento, diz Mairena em curso de retórica, se presta a numerosas confusões que podem ser fatais para o poeta. As coisas estão presentes na consciência ou ausentes dela. Não é fácil demonstrar e, de fato, ninguém demonstrou que elas estavam representadas na consciência. Mas, mesmo se…
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Antonio Machado: identidade e o outro
Do um ao outro é o grande tema da metafísica. Todo o trabalho da razão humana tende à eliminação do segundo termo. O outro não existe: tal é a fé racional, a crença incurável da razão humana. Identidade = realidade, como se, afinal, tudo houvesse que ser, absoluta e necessariamente, um e o mesmo. Mas…
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Antonio Machado (AMM) – la poésie est ce que les poètes font
Il n’y a pas de meilleure définition de la poésie que celle-ci : « La poésie est ce que les poètes font. » Ne demandez pas au poète ce dont il peut s’agir. Car il ne vous répondra jamais. Le demandera-t-on aux professeurs de littérature ? Nous, nous vous répondrons, puisque nous sommes là pour…
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Antonio Machado (Mairena) – la poésie est un dialogue de l’homme avec le temps
On a déjà défini, en d’autres occasions, la poésie comme le dialogue de l’homme avec le temps, et on appelait « poète pur » celui qui parvenait à vider le sien pour se retrouver seul avec lui, ou presque seul; un peu comme converser avec le bourdonnement de ses propres oreilles, ce qui est la…
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Antonio Machado (Mairena) – le poète chanterait-il sans l’angoisse du temps?
Car le poète chanterait-il sans l’angoisse du temps, sans cette fatalité que les choses ne sont pas pour nous, comme pour Dieu, toutes simultanées, mais disposées en série et encartouchées comme des balles de fusil, pour être tirées l’une après l’autre? Que nous ayons à attendre que l’œuf cuise, que s’ouvre une porte ou qu’un…
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Antonio Machado (Mairena) – Une certaine poésie se nourrit de superlatifs
Une certaine poésie se nourrit de superlatifs. Le poète prétend élever son cœur jusqu’à le mettre hors du temps, dans le topos uranios («Le lieu céleste») des idées. Cette poésie, accompagnée parfois de l’émotion particulière produite par les superlatifs, peut être réellement poétique, tant que le poète n’atteint pas son but. Ce qui veut dire…
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Antonio Machado (Mairena) – la poésie est le revers de la philosophie
La philosophie, du point de vue de la raison naïve, est, comme disait Hegel, le monde à l’envers. La poésie, en revanche, ajoutait mon maître Abel Martin, est le revers de la philosophie, le monde vu, enfin, à l’endroit. Cet enfin, commente Juan de Mairena, trahit la pensée quelque peu ingénue de mon maître :…
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Antonio Machado (Mairena) – l’incurable autreté
De l’un à l’autre est le grand sujet de la métaphysique. Tout le travail de la raison tend à l’élimination du second terme. L’autre n’existe pas: telle est la profession de foi rationnelle, l’incurable croyance de la raison. Identité = réalité, comme si, en fin de compte, tout devait être, absolument et nécessairement, un et…
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Antonio Machado (AMM) – représentation
Le mot représentation, qui a dénaturé toute la théorie de la connaissance, dit Mairena en cours de rhétorique, prête à de nombreuses confusions pouvant être funestes pour le poète. Les choses sont présentes dans la conscience ou absentes d’elle. Il n’est pas facile de démontrer et personne en effet n’a démontré qu’elles étaient représentées dans…
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Machado: CANTARES
Proverbios y cantares (Campos de Castilla) Tudo passa e tudo fica porém o nosso é passar, passar fazendo caminhos caminhos sobre o mar Nunca persegui a glória nem deixar na memória dos homens minha canção eu amo os mundos sutis leves e gentis, como bolhas de sabão Gosto de vê-los pintar-se de sol e graná…
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Machado de Assis (DC:CI) – Noite de Núpcias
Pois sejamos felizes de uma vez, antes que o leitor pegue em si, morto de esperar, e vá espairecer a outra parte; casemo-nos. Foi em 1865, uma tarde de março, por sinal que chovia. Quando chegamos ao alto da Tijuca, onde era o nosso ninho de noivos, o céu recolheu a chuva e acendeu as…
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Machado de Assis (MPBC:) – formas do mal
Eram as formas várias de um mal, que ora mordia a víscera, ora mordia o pensamento, e passeava eternamente as suas vestes de arlequim, em derredor da espécie humana. A dor cedia alguma vez, mas cedia à indiferença, que era um sono sem sonhos, ou ao prazer, que era uma dor bastarda. Então o homem,…