Schuon: forme

En ce qui concerne la catégorie « forme » — envisagée a priori sous son mode physique — il faut distinguer tout d’abord les formes qui sont bidimensionnelles d’avec celles qui sont tridimensionnelles, donc les figures d’avec les volumes1 ; ensuite, nous percevrons la diversité des formes circulaires, triangulaires et autres, bref toutes les possibilités géométriques, irrégulières aussi bien que régulières ; sans oublier, sur un tout autre plan, la différence entre les formes arbitraires et nécessaires, belles et laides, nobles et viles — ce qui est indépendant de nos goûts — suivant que leurs contenus sont positifs ou négatifs. (Frithjof Schuon, Avoir un centre)


  1. Transposée dans d’autres ordres, la différence entre la planimétrie et la géométrie à trois dimensions équivaut à celle entre l’abstrait et le concret, la théorie et la pratique, le programme et la réalisation, la vérité et la réalité, la doctrine et la sainteté. 

Frithjof Schuon