METACOSMO
VIDE: Macrocosmo, Microcosmo, Realidade, Conhecimento
Frithjof Schuon: O OLHO DO CORAÇÃO
Mais le monde obiectif n’est pas la seule limitation dans la Connaissance universelle ; le monde se présente aussi sous un aspect subjectif : il est le macrocosme, mais il implique, par définition même, le microcosme dont l’unité ramène la diversité cosmique au Principe, du moins symboliquement. La distinction entre le « moi » et le « non-moi » est spontanée, donc réelle, bien que le « moi » soit inséparable du monde « extérieur », les deux aspects étant complémentaires. Il en est nécessairement ainsi : dès lors que la suprême Réalité s’affirme distinctivement et par conséquent en dehors de son Aséité, le caractère distinctif de son affirmation doit s’exprimer par la dualité ou la complémentarité du connaissant et du connu ; l’homme peut donc connaître, d’une part la Réalité pure, et d’autre part le monde et dans celui-ci le moi, — Métacosme, macrocosme et microcosme, — sans que, en tant qu’il connaît, l’homme soit autre chose que la Connaissance, et sans que le monde externe et l’égo, en tant qu’ils sont susceptibles d’être connus, c’est-à-dire en tant qu’ils sont réels, soient autre chose que la Réalité. Dire que nous nous connaissons nous-mêmes revient à dire que nous connaissons la Réalité en tant qu’elle est nous-mêmes ; car il n’y a aucun objet de connaissance, ni autour de nous, ni en nous, qui ne soit pas essentiellement — non existentiellement — la Réalité une, et il n’y a personne qui connaisse, si ce n’est la Connaissance immanente, qui est infinie.