« Dans ce séjour de Brahma (Brahma‑pura) », c’est-à-dire dans le centre vital dont nous venons de parler, « est un petit lotus, une demeure dans laquelle est une petite cavité (dahara) occupée par l’Ether (Akâsha) ; on doit rechercher Ce qui est dans ce lieu, et on Le connaîtra » (NA: Chhâdogya Upanishad. 8e Prapâthaka, 1er Khanda, shruti 1). Ce qui réside en ce centre de l’individualité, en effet, ce n’est pas seulement l’élément éthéré, principe des quatre autres éléments sensibles, comme pourraient le croire ceux qui s’arrêteraient au sens le plus extérieur, c’est‑à‑dire à celui qui se réfère uniquement au monde corporel, dans lequel cet élément joue bien le rôle de principe, mais dans une acception toute relative, comme ce monde lui‑même est éminemment relatif, et c’est cette acception qu’il s’agit précisément de transposer analogiquement. Ce n’est même qu’à titre de « support » pour cette transposition que l’Ether est ici désigné, et la fin même du texte l’indique expressément, puisque, s’il ne s’agissait pas d’autre chose en réalité, il n’y aurait évidemment rien à rechercher ; et nous ajouterons encore que le lotus et la cavité dont il est question doivent être aussi envisagés symboliquement, car ce n’est point littéralement qu’il faut entendre une telle « localisation », dès lors qu’on dépasse le point de vue de l’individualité corporelle, les autres modalités n’étant plus soumises à la condition spatiale. (HDV III)
«En esta morada de Brahma (Brahma-PURA)», es decir, en el centro vital del que acabamos de hablar, «hay un pequeño loto, una estancia en la que hay una pequeña cavidad (dahara) ocupada por el Éter (Âkâsha); se debe buscar Lo que es en este lugar, y se Le conocerá»1. Lo que reside en este centro de la individualidad, en efecto, no es solo el elemento etéreo, principio de los otros cuatro elementos sensibles, como podrían creerlo aquellos que se detengan en el sentido más exterior, es decir, en el que se refiere únicamente al mundo corporal, en el que este elemento desempeña efectivamente el papel de principio, pero en una acepción completamente relativa, como este mundo mismo es eminentemente relativo, y es esta acepción lo que se trata precisamente de transponer analógicamente. No es incluso más que a título de «soporte» para esta transposición por lo que se menciona aquí el Éter, y el fin mismo del texto lo indica expresamente, puesto que, si no se tratara de otra cosa en realidad, evidentemente no habría nada que buscar ahí; y agregaremos todavía que el loto y la cavidad de que se trata deben considerarse también simbólicamente, ya que no es literalmente como es menester entender una tal «localización», desde que se rebasa el punto de vista de la individualidad corporal, puesto que las demás modalidades no están sometidas a la condición espacial. (HDV III)