Pour les uns, l’Avatâra est le Dieu “descendu”; pour les autres, il est une “ouverture” qui permet de voir le Dieu immuablement “en haut”. Ce qui “s’incarne” dans l’Avatâra, c’est un aspect de Buddhi, tel Vishnu ou Shiva; ce n’est pas Atmâ en soi. [Frithjof Schuon]
Chez l’Avatâra il y a, de toute évidence, séparation entre l’humain et le divin, — ou entre l’accident et la Substance, — puis mélange, non entre l’accident humain et la Substance divine, mais entre l’humain et le reflet direct de la Substance dans l’accidence cosmique; on peut qualifier de “divin” ce reflet par rapport à l’humain, à condition de ne réduire en aucune manière la Cause à l’effet. [Frithjof Schuon]