Une chose ne peut pas exister à moitié, elle existe ou elle n’existe pas ; par conséquent, puisque l’existence a quelque chose d’absolu par rapport à l’inexistence — c’est tout le miracle de la création — la négation ou l’exclusion d’un existant a ipso facto quelque chose de logiquement absolu ou total, non « en soi » mais quant à l’absence de ce qu’elle nie ou exclut ; c’est notre thèse bien connue du « relativement absolu »1. (Frithjof Schuon, Avoir un centre)
Quand parmi quatre bougies une, deux ou trois s’éteignent, la différence de luminosité est relative ; mais quand la dernière s’éteint, la différence est totale, car c’est celle entre la lumière et l’obscurité. ↩