Vermale: Notes sur Joseph de Maistre , inconnu

Table Analytique des Matières

Chapitre I. — J. de Maistre et l’Illuminisme.

J. de Maistre F. *. M . *. — Le mouvement maçonnique en Savoie au XVIIIe siècle. — La loge des Trois-Mortiers. — La Réforme écossaise. — J. de Maistre quitte les Trois Mortiers et passe à la loge La Sincérité. — J. de Maistre et Willermoz. —J. de Maistre et la loge des Sept-Amis. — La loge la Sincérité suspend ses travaux en 1790. — La Réforme écossaise en Allemagne — Le baron de Hund et la Stricte Observance. — Les Illuminés Martinistes de Lyon. — Les Illuminés piétistes de Silésie. — Le Couvent des Gaules. — Les Illuminés de Bavière. — Le Couvent de Kohlo. — Le duc de Brunswick Luneburg et le Couvent de Wilhemsbad. — Les réponses de J. de Maistre. — Triomphe des Martinistes. — Alliance de Bode et Weishaupt. — J. de Maistre et l’abbé Barruel. — Défense par J. de Maistre des Illuminés martinistes et piétistes. — La fin de la Stricte Observance et Willermoz.

Chapitre II. — J. de Maistre et le Bourreau.

La maison du bourreau à Chambéry au xvme siècle. Les réclamations d’Augustin Martin, exécuteur de la haute justice en 1772 et en 1776. — Il demande des réparations urgentes à la maison qu’il habite. — Empressement que ses chefs hiérarchiques mettent à transmettre sa demande. — Le bourreau ne paraît pas être en horreur aux Chambériens. — J. de Maistre a décrit dans les Soirées de St-Pétersbourg le bourreau français. — Dans la 4e lettre d’un royaliste savoisien à ses compatriotes, J. de Maistre explique que les populations de Savoie n’auraient pu supporter l’horreur tragique des supplices français.

Chapitre III. —J. de Maistre contre le Militarisme piémontais

J. de Maistre pacifiste et antimilitariste. — La Savoie contre les majors de place piémontais. — J. de Maistre refuse le poste, en août 179?, d’avocat général près les juridictions militaires. L’affaire Pada. — Les scrupules de J. de Maistre. — Sa lettre au chevalier Rossi en 1808. — Parce que contre la guerre, J. de Maistre est anti-démocrate.

Chapitre IV. — J. de Maistre et l’Espionnage français en 1793

A quoi attribuer l’abandon de la Savoie par les troupes piémontaises en septembre 1793? J. de Maistre se réfugie à Aoste.— Sa théorie de la Fidélité. — Son retour à Chambéry (janvier 1791). — J. de Maistre à Genève, puis à Lausanne. — Le service de renseignements des émigrés savoisiens à Lausanne. – Sa réorganisation par Maurice de Sales. — J. de Maistre est nommé correspondant du roi de Sardaigne. — Préparatifs en vue de l’offensive des armées austro-sardes en Savoie. — La lutte des deux espionnages français et sarde. — Les lettres d’un royaliste savoisien à ses compatriotes. — Effets qu’elles produisent dans le nouveau département du Mont-Blanc. — J. de Maistre et ses amis ne doutent pas du succès de leur offensive. — Retards dans cette offensive. — Elle est déclanchée enfin en août 93 — Ses premiers succès dus à la surprise. — Kellerman enraye l’offensive austro sarde. — J. de Maistre tombe en disgrâce. — Il rend justice néanmoins à ses adversaires : Philibert Simond et Robespierre.

Chapitre V. — J. de Maistre et l’Influence anglaise : BURKE et GlBBON

Théorie de J. de Maistre sur les Constitutions naturelles. — J de Maistre cosmopolite. -Son admiration pour les Anglais. — Il suit, en 1789. l’opinion publique anglaise dans ses appréciations sur les événements de Paris et de Versailles — Il admire Burke. — Il lui emprunte sa théorie des Constitutions naturelles. — Une phrase de Burke. — J. de Maistre avoue que Burke le rend anti démocrate et anti gallican. — Influence de la mort de Burke sur le succès des Considérations sur la France. — J. de Maistre et Gibbon à Lausanne (1793). — C’est à cet historien anglais que J. de Maistre emprunte ses arguments contre la République romaine. — Résumé.

Chapitre VI. — J. de Maistre théologien.

Les origines de la pensée religieuse de J. de Maistre. — St Martin et J. de Maistre — L’Homme de Désir. — Son influence sur J. de Maistre. — Les thèses sur les Voies de Dieu dans la Révolution et la Réversibilité des peines sont des thèses essentiellement catholiques. — J de Maistre les doit au milieu ecclésiastique dans lequel il vécut d’abord à Aosic (1792), ensuite à Lausanne (1793-97). — Mgr de Thiollaz et la Faculté de théologie de Lausanne. — Evolution de J. de Maistre du gallicanisme à l’ultramontanisme. — Son action ultramontaine. – Les prêtres missionnaires. — L’abdication de l’évêque constitutionnel du Mont-Blanc (1796).

Chapitre VII. – J. de Maistre et Paul Bourget.

J. de Maistre contre le défaitisme dans le camp des émigrés. — Les impatients et les pessimistes d’alors. — Application pratique de la thèse catholique de la réversibilité des peines. — J. de Alaistre en fait une raison d’espérer. — Le Sens de la Mort.

Chapitre VIII. – J de Maistre et le Maréchal Foch

J. de Maistre a beaucoup médité sur la guerre. — Le VIIe entretien des Soirées de St-Pétersbourg. — Une bataille perdue est une bataille qu’on croit avoir perdue. — L’opinion de J. de Maistre devient une doctrine d’état-major au XIXe siècle. — Les Principes de la Guerre du Maréchal Foch. — Le plan incliné de la victoire. — J. de Maistre et la bataille de Borodino. — Guerres nationales et guerres royales.

Joseph de Maistre