Les
traités appartenant au Védânga ont pu se
codifier entre le VIIIe et IVe s. av. J.-C. Contacts avec la Grèce:
327
à 325 av. J.-C. Expédition d’Alexandre.
Vers
IVe s. au Magadha (actuellement Behar)
: dynastie Nanda.
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A. Les Védânga.
« Membres du
Véda », sciences annexes, en
forme de Sûtras, sont nés à l’époque védique.
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1.
Shîkshâ, phonétique.
2.
Jyotisha, astronomie (et astrologie)
3.
Kalpa, rituel
4.
Vyâkarana, grammaire
5.
Nirukta, étymologie-lexicologie
6. Chandas, prosodie
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322 à 184 av. J.-C. Empire des
Maurya.
IIIe
s. av. J.-C. Açoka règne sur presque toute l’Inde et protège le
bouddhisme. Celui-ci pénètre Ceylan.
IIIe-IIe
s. av. J.-C. Royaumes indo-grecs en
Bactriane et Penjab.
155
av. J.-C. le Grec Ménandre au Penjab : c’est le roi Milinda dont parle la tradition bouddhique.
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B. Les
Upavéda.
Connaissances
d’ordre inférieur fondées sur le Véda.
Comprend
des Shâstra (traités) et des Sûtra (abrégés).
II
y
a quatre Upavéda principaux, se rattachant respectivement aux quatre
Védas.
Ils traitent de :
1.
Médecine : pour le Rig-Veda ;
2.
Art militaire : pour le Yajur-Véda ;
3.
Musique : pour le Sâma-Véda ;
4.
Architecture, mécanique : pour l’Atharva-Véda ;
Il
existe bien d’autres traités et abrégés reposant sur une science
strictement traditionnelle, concernant : l’art vétérinaire, la
diplomatie, l’économie domestique,
l’érotique, la morale, la
politique, le théâtre,
etc…
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IIIe
s. av. J.-C. Édits d’Açoka sur colonnes ou sur rochers par toute l’Inde
(2 alphabets; l’un nettement araméen, dialectes prakrits):
Colonne
de Sarnâth
Grottes
sculptées à Ceylan et ailleurs
Stûpas bouddhistes de Sanci
(ce
sont les premiers monuments de l’ « art indien »).
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IIe
s. av. J.-C. à
IIe ap. J.-C. Invasions scythes et parthes. Les Çaka.
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1.
Les 2 Itihâsa.
(«
en vérité, il en était bien ainsi »)
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a)
Le Râmâyana, par Vâlmïki.
Il
aurait « vu » l’épopée comme les rishis ont « vu » le
Véda.
b) Le Mahâbhârata d’où
est tirée la célèbre Bhagavad gîtâ.
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II
s. av. J.-C. Bârhat (palissade sculptée).
II
s. av. J.-C. Amaravatî, stûpas.
II s. av. J.-C. Stûpas de
Bhîlsa (de Sanci)
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Entre
IVe av. J.-C. et IVe ap. J.-C., rédaction du
Mahâbhârata.
Pûrana
: codification actuelle aux
environs
du IIIe s. ap. J.-C.
Ier
s. ap. J.-C; Succès des Andhra (royaume du Sud), ère Shalivahana.
Vers
l’an 20 ap., J.-C., voyage de
saint
Thomas, l’apôtre, reçu par le roi scytho-indien Gondopharnès
(le
Gaspard de la tradition chré-
tienne).
Fin
du Ier s. ap. J.-C. Scission du
Jaïnisme
en deux sectes.
43-44.
Voyage d’Apollonius de Tyane dans l’Inde.
Nydga Sûtra : 200-250 ?
Ier au IIIe s. ap. J.-C.
Invasions des Kushâna.
67.
Introduction du bouddhisme en Chine.
87.
Le roi Kanishka. Expansion du
bouddhisme
(ère Çaka).
Vaisheshika
Sûtra : 100-150.
Sâmkhya Kârikâ : 350 ?
Yoga Sûtra : 300 ?
IIIe-IVe
s. Empire des Gupta.
Çandragupta
Vikramâditya (le « roi-Soleil » de l’Inde (380-425 ?).
399-410.
Voyage dans l’Inde du pèlerin bouddhiste chinois Fa-Hien.
Pûrva-Mîmâmsâ
Sûtra : 150-200.
Brahma-Sûtra
: 200-250 ?
Vers
le Ve s. ? Invasions des Huns.
Mihirakula,
roi hun, persécute le bouddhisme
606
à 648. Renaissance hindoue sous Harsha.
630-644. Pèlerinage du
bouddhiste chinois
Hiuang-Tsang.
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2.
Les PURÂNA (« de toute ancienneté »).
Nom
générique que la tradition met souvent au rang du Véda. Le fond en est
très ancien. Ce sont des livres de mythologie et de légendes en même
temps que de véritables mémentos encyclopédiques.
On
distingue, des purâna supérieurs (mahâ purâna) et des purâna inférieurs
(Upapurâna). Par purâna on entend toujours les remiers qui sont au
nombre de 18 d’après la liste traditionnelle : 1. Brahma
; 2. Padma ; 3. Vishrat ; 4. Shiva ; 5. Bhâgavata; 6. Nârada; 7.
Mârkandeya ; 8. Agni ; 9. Bavishya ; 10. Brahma-vaivarta ; 11. Linga ;
12. Varâha ; 13 Skanda ; 14. Vâmana; 15. Kûrma ; 16. Matsya ; 17.
Garuda; 18. Brahmânda.
Les
Upapurâna sont également au nombre de 18, mais leurs noms sont
flottants.
3.
Les TANTRA (règles des connaissances terrestres
pour la période cyclique actuelle).
E.
Les Six Darshana (« vue », « point de vue »).
NYÂYA DARSHANA (« méthode, règle »). Il
traite de logique et de dialectique.
Traité
: Nyâya-sûtra, attribué à Gautama.
VAISHESHIKA
DARSHANA (C’est le point de vue naturaliste ou expérimental).
Traité
: Vaisheshika-sûtra, par Kananda.
SAMKHYA
DARSHANA (c’est le point de vue cosmologique).
Fondateur
: Kapila. Il est donné à tort comme l’auteur du traité canonique :
Sâmkhya-sûtra. Egalement la Sâmkhya-Kârikâ.
YOGA
DARSHANA (« lier », « unir » : union effective avec
l’Universel. Point de départ : la concentration).
Traité
: Yoga-sâtra par Patanjali.
PÛRVA
MÎMÂMSÂ (ou Mîmâmsâ) darshana (« réflexion profonde » ou « exégèse
première »). A pour but de déterminer le sens exact de la
Shruti, – herméneutique du rituel védique.
Traité
: Pûrvamîmâmsâ-sûtra, par Jaimini.
UTTARA-MIMÂMSÂ ou Vedânta darshana (« exégèse
seconde » ou « fin du Védas »).
Véritable
prolongement des.Upaniahads qu’il « synthétise ». Il développe
la notion de l’identité âtman-brahman en s’appuyant sur l’autorité
absolue du Veda.
Traité
: Brahma-sâtra (appelé aussi Vedânta sûtra) par Bâdarâyana.
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Ier
s. av. J.-C. Bodh Gaya (palissade sculptée)
Ier
s. av. J.-C. Stûpas, temples, grottes.
Ier
s. ap. J.-C. Grottes bouddhiques: les plus anciennes fresques à Ajanta.
Ier au IIIe s. ap. J.-C. Art gréco-bouddhique
du Gandhâra : Nombreuses statues, Tour de Puskalâvatî,
Sculptures en grès rouge de Mathura, Sarnath, etc…
Littérature
« profane » sous les Kushana :
le
théâtre: Bhâsa,
la
fable : Pañcatantra.
Littérature
prakrite : la Brihat-Katha
Rédaction
du Nâtya-Shâstra de Bharata (?): art dramatique, danse, musique.
Les
« 9 perles » de la cour de Vikramâditya (auteurs
dramatiques et poètes), Kâlidâsa, Amara, Shanku, etc…
Vers
le Ve s. Temples bouddhistes. Grottes sculptées. Piliers monolithiques
(Delhi, Mandasor). Statuaire brahmanique et bouddhique.
d’Ajantâ.
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