Matgioi (VM:31-35) – Trigramas e Hexagramas

OS GRAFISMOS DE DEUS (resumo do Capítulo III)


EXCERTOS

original

La représentation graphique de la Perfection, telle qu’on la voit en tête de cet article, est conçue d’après le symbolisme le plus simple. Le dessin de l’idée infinie étant indéfini, ne comporte rien de mieux qu’un élément sans commencement ni fin ; et ainsi c’est la ligne droite indéfiniment prolongeable de part et d’autre : elle se termine bien entendu dans le graphique, par la limite de la nécessité matérielle, mais elle ne se termine point dans la pensée, ni dans la supposition. C’est en cela que, malgré l’apparence, le symbolisme de la ligne droite est supérieur à celui de la ligne courbe fermée, ou de la circonférence : celle-ci, semblable au serpent qui se mord la queue, populaire et fausse apparence de l’Éternité, semble ne se point terminer en circonvoluant indéfiniment sur soi-même ; mais, en réalité, et avec précision, elle enclôt un espace, elle détermine une surface, qui est le cercle, qui a une mesure, et qui est donc fini. Et rien ne peut empêcher cette détermination, c’est-à-dire cette infériorité et cette insuffisance notoire du symbole.

Au contraire la ligne droite, à mesure qu’on la prolonge, par une supposition perpétuelle, se dépersonnalise, et est la propre image de l’indéfini, puisqu’elle ne détermine, n’enserre, ne définit rien. Bien mieux : si je suppose un plan quelconque engendré par cette droite, j’ai l’indéfini de l’espace ; et si je suppose simultanés tous les plans engendrés par cette droite indéfinie, j’ai le « volume universel », c’est-à-dire le symbole de l’infini. Et c’est pourquoi on voit la supériorité, presque toujours méconnue, de la ligne droite sur la circonférence, en tant que représentation symbolique.

Si maintenant nous pensons la Perfection, c’est-à-dire si notre pensée fait, de la Perfection active, la Perfection passive, nous reconnaissons l’identité absolue de ces entités quant au fond, sinon quant à la forme ; et nous attachons, par le seul fait de notre pensée, à la perfection passive, l’idée de notre multiplicité et de notre divisibilité (caractère spécial de la modification humaine et de la pensée, spécial à l’ état humain).

Ainsi le symbole de la perfection passive doit être en tout point celui de l’active, et doit engendrer en plus l’ idée de la multiplicité (le « plus » déterminatif est un « moins » métaphysique). C’est pourquoi le symbole de la Perfection passive sera la ligne droite indéfinie, avec une série indéfinie de solutions de continuité. Telle est la signification du trait brisé au point de vue de la divisibilité de l’Être, c’est-à-dire au point de vue de la multiplicité des actions et des formes. Et ainsi nous possédons deux symbolismes justes, puissants, et simples : c’est sur eux que sont construits les trigrammes de Fohi, les hexagrammes du Yiking, et les soixante-quatre arcanes de l’Évolution.

Comme nous l’avons déjà dit, la Perfection active n’agit pas, mais elle est « grosse » de toute action, et, au point de vue humain, le principe action est la preuve de sa perfection, et le commencement de la possibilité de son intellection. C’est pourquoi, s’adressant à des êtres humains, et désirant leur faire comprendre la plus haute portée humaine de la Métaphysique, le mage chinois met en première ligne l’activité1: et la suprême marque de l’activité, pour la perfection, est la faculté d’engendrer parfaitement, c’est-à-dire de se reproduire soi-même sans secours. Cette idée, toute naturelle — et que, sans faire le moindre jeu de mots, on peut appeler l’idée-mère — se traduit dans le symbolisme graphique, en doublant le signe de la perfection (active ou passive, trait continu ou trait brisé) par un trait semblable. Ainsi est formé le digramme. Ce digramme est précisément la représentative symbolique du Père et de la Mère, c’est-à-dire des moyens de la conception ; ainsi les deux traits conçoivent le troisième ; le Père et la Mère engendrent l’enfant ; et, dans le symbolisme, le trigramme immédiatement sort du digramme, qui n’est pas un état permanent, mais un passage de l’Unité à la Triade. Telle est la genèse des trigrammes de Fohi.

Appuyons sur ce fait, d’une profonde conséquence métaphysique et morale, que l’état digrammatique n’existe que comme un instant. Dans l’œuvre formidable du Yiking et de tous ses commentaires, l’existence du digramme est mentionnée une fois, sur la valeur typographique d’une ligne de lettres occidentales. Ainsi il est précisé, par un volontaire silence, que ce n’est pas un état logique, mais seulement un instant nécessaire entre l’Unité et la Trinité. Seul le Père vaut d’exister, et l’androgyne éternel ne se sépare que pour se féconder lui-même. Et l’instant est mathématique ; le père et la mère n’existent que pour créer : au moment de la création, ils sont unis et ne forment qu’un ; au moment où ils se séparent, le germe existe, et ils sont déjà trois2. — On peut s’intéresser à pousser ce principe dans tous les mondes : ainsi il n’ est point de bien et de mal hors de la relativité humaine ; ainsi il n’est point d’union de l’âme et du corps hors de l’esprit ; ainsi, pour parler catholique et Kabbale, il n’est point de Père et de Fils sans Saint-Esprit : le mystère chrétien de la Trinité devient un axiome ; et les sociétés et les religions, qui négligent le Verbe de Saint jean et le Paraclet, ne sont que d’illogiques et monstrueuses agglomérations. Nous laissons à nos lecteurs, qui sont évidemment informés sur toutes ces questions, le plaisir, à la fois délicat et facile, de tirer de ce théorème métaphysique toutes les déductions qu’il comporte.

Naturellement les trigrammes composés des mêmes traits sont ceux de la Perfection. En composant ensemble, dans toutes positions possibles, le trait continu et le trait brisé, on obtient huit trigrammes, qui sont les « Trigrammes de Fohi » et la base de tout le symbolisme métaphysique des Jaunes.

De ces trigrammes sortent les hexagrammes qui constituent la trame du Yiking. Pratiquement, mécaniquement pour ainsi dire, ils « évoluent » les uns par les autres. En doublant les trigrammes initiaux, c’est-à-dire en les écrivant deux fois l’un sur l’autre, et en les inscrivant comme on inscrit un octogone dans un cercle, on obtient le tableau magique, appelé dans le peuple : Hado. Si, autour du centre unique, on fait tourner de gauche à droite le cercle des trigrammes extérieurs, et simultanément, de droite à gauche, le cercle des trigrammes intérieurs, on obtient soixante-quatre situations de six traits, différentes les unes des autres, qui constituent les soixante-quatre arcanes de l’Évolution, la soixante-cinquième situation étant exactement la première, et reproduisant les deux hexagrammes de la Perfection. L’explication, les formules et les commentaires de ces séries forment précisément le Yiking, dont est justifié ainsi, même graphiquement, le titre de : « Changements dans la révolution circulaire », en même temps qu’est symbolisé, dans toutes ses modifications et dans sa transformation finale, le dogme fondamental de la Tradition extrême orientale. Nous développerons d’ailleurs en son temps ce symbolisme si simple et si parfait.

Il y a une raison profonde au doublement des trigrammes et à leur conversion en hexagrammes ; cette raison, à la fois humaine et métaphysique, est familière à chacun. Le trigramme — ou, pour généraliser, l’idée ternaire qu’il représente — est l’image d’une entité métaphysique réellement existante, mais éloignée de l’humanité à l’infini, et tout au bout et au-dessus de son horizon intellectuel. Il se reflète dans notre entendement comme un objet se reflète dans l’eau qui baigne sa base, ou comme, en pleine mer, la lune, dans l’océan où elle va sombrer. Ainsi, le trigramme céleste et son reflet dans notre raison produisent l’hexagramme. Et ici encore éclate le principe ternaire ; car le ciel ne se reflète sur la terre qu’à travers le cœur de l’homme ; car le monument ne se réfléchit dans l’eau que grâce à la lumière du jour ; car l’âme n’influe sur le corps que par l’intermédiaire de l’Esprit ; car le Fils ne communique la grâce du Père, et le Père ne répand les mérites du Fils que par la vertu de l’Esprit-Saint — Trois fait un, par l’effet d’un deux fugitif et latent. Et l’hexagramme est un ennéagramme, dont le trigramme céleste est réel, dont le trigramme humain est un reflet, et dont le trigramme spirituel s’inscrit en des milieux si ténus et si fluides qu’il ne laisse nulle part de trace et de témoin, et que la logique seule indique la nécessité de son existence.


tradução

A representação gráfica da Perfeição, tal como se a vê no início deste artigo, é concebida segundo o simbolismo o mais simples. O desenho da ideia infinita sendo indefinido, não comporta nada de melhor que um elemento sem começo nem fim: e assim é a linha reta indefinidamente prolongável de um lado e de outro: ela se termina no grafismo, bem entendido, pela limitação da necessidade material, mas ela não se termina no pensamento, nem na suposição. É nisto que, malgrado a aparência, o simbolismo da linha reta é superior àquele da linha curva fechada, ou da circunferência: esta, semelhante à serpente que morde a própria cauda, popular e falsa aparência da Eternidade, parece nunca terminar de circunvoluir indefinidamente sobre si mesma; mas, em realidade, e com precisão, ela encerra um espaço, ela determina uma superfície, que é o círculo, que tem uma medida, e que portanto é finito. E nada pode impedir esta determinação, quer dizer esta inferioridade e esta insuficiência notória do símbolo.

Ao contrário, a linha reta, à medida que a prolonga-se, por uma suposição perpétua, ela se despersonaliza e é a própria imagem do indefinido, posto que ela não determina, não fecha, não define nada. Melhor ainda: se suponho um plano qualquer engendrado por esta reta, tenho o indefinido do espaço; e se suponho simultâneos todos os planos engendrados por esta reta indefinida, tenho o “volume universal”, quer dizer o símbolo do infinito. E eis porque vê-se a superioridade, quase sempre mal conhecida, da linha reta sobre a circunferência, enquanto representação simbólica.

Se então pensamos a Perfeição, quer dizer se nosso pensamento faz, da Perfeição ativa, a Perfeição passiva, reconhecemos a identidade absoluta destas entidades quanto ao fundo, senão quanto à forma; e atribuímos, pelo único fato de nosso pensamento, à perfeição passiva, a ideia de nossa multiplicidade e de nossa divisibilidade (caráter especial da modificação humana e do pensamento, especial para o estado humano).

Assim, o símbolo da perfeição passiva deve ser em tudo aquele da ativa, e deve engendrar ainda mais a ideia da multiplicidade (o “mais” determinativo é um “menos” metafísico). Eis porque o símbolo da Perfeição Passiva será a linha reta indefinida, mas com uma série indefinida de soluções de continuidade. Tal é a significação do traço partido do ponto de vista da divisibilidade do Ser, quer dizer do ponto de vista da multiplicidade das ações e das formas. E assim possuímos dois simbolismos justos, poderosos, simples: é sobre eles que são construídos os trigramas de Fo Hi, os hexagramas do Yi Ching, e os sessenta e quatro arcanos da Evolução.

Como já dissemos, a Perfeição ativa não age, mas ela é a “prenhe” de toda ação, e, do ponto de vista humano, o princípio ação é a prova de sua perfeição, e o começo da possibilidade de sua intelecção. Eis porque, dirigindo-se a seres humanos, e desejando lhes fazer compreender o mais alto alcance humano da Metafísica, o mago chinês pôs em primeira linha a atividade3: e a suprema marca da atividade, para a perfeição, é a faculdade de engendrar perfeitamente, ou seja, de se reproduzir si mesma sem ajuda. Esta ideia, totalmente natural – e que, sem o menor jogo de palavras, podemos chamar de a ideia-mãe – traduz-se no simbolismo grafismo, duplicando o signo da perfeição (ativa ou passiva, traço contínuo ou traço partido) por um traço semelhante. Assim é formado o digrama. Este digrama é precisamente a representação simbólica do Pai e da Mãe, quer dizer dos meios da concepção; assim os dois traços concebem o terceiro; o Pai e a Mãe engendram o filho; e, no simbolismo, o trigrama imediatamente sai do digrama, que não é um estado permanente, mas uma passagem da Unidade à Tríade. Tal é a gênese dos trigramas de Fo Hi.

Apoiemos sobre este fato, de uma profunda consequência metafísica e moral, que o estado digramático não existe senão como um instante. Na obra formidável do Yi Ching e de todos os seus comentários, a existência do digrama é mencionada uma vez, sobre o valor tipografismo de uma linha de letras ocidentais. Assim ele é precisado, por um voluntário silêncio, que isto não é um estado lógico, mas apenas um instante necessário entre a Unidade e a Trindade. Só o Pai vale existir, e o andrógino eterno não se separa senão para se fecundar ele mesmo. E o instante é matemático; o pai e a mãe não existem senão para criar: no momento da criação, eles são unidos e não formam senão um; no momento em que eles se separam, o germe existe, e eles já são três4. — Pode-se interessar a levar este princípio a todos os mundos: assim, não há bem e mal fora da relatividade humana; assim, não há união da alma e do corpo fora do espírito; assim, para falar católico e Cabala, não há Pai e Filho sem Espírito Santo: o mistério cristão da Trindade torna-se um axioma; e as sociedades e as religiões, que negligenciam o Verbo de São João e o Paráclito, não são senão ilógicas e monstruosas aglomerações. Deixamos a nossos leitores, que estão evidentemente informados sobre todas estas questões, o prazer, delicado e fácil, de tirar deste teorema metafísico todas as deduções que ele comporta.

Naturalmente os trigramas compostos dos mesmos traços são aqueles da Perfeição. Colocando juntos, em todas as posições possíveis, o traço comum e o traço truncado, obtém-se oito trigramas, que são os “Trigramas de Fo Hi” e a base de todo o simbolismo metafísico dos povos amarelos.

Destes trigramas saem os hexagramas que constituem a trama do Yi Ching. Praticamente, mecanicamente, por assim dizer, eles “evoluem” uns para os outros. Em dobrando os trigramas iniciais, quer dizer escrevendo-os duas vezes um sobre o outro, e inscrevendo-os como se inscreve um octógono num círculo, obtém-se o quadro mágico, chamado pelo povo: Hado. Se, ao redor deste centro único, fazemos girar da esquerda para a direita o círculo dos trigramas exteriores, e simultaneamente, da direita para a esquerda, o círculo dos trigramas interiores, obtemos sessenta e quatro situações de seis traços, todas diferentes entre si, que constituem os sessenta e quatro arcanos da Evolução, a sexagésima quinta situação sendo exatamente a primeira, e reproduzindo os dois hexagramas da Perfeição. A explicação, as fórmulas e os comentários destas séries formam precisamente o Yi Ching, que assim justifica, mesmo graficamente, o título de “Modificações na revolução circular”, ao mesmo tempo em que é simbolizado, em todas as suas modificações e na sua transformação final, o dogma fundamental da Tradição extremo-oriental. Desenvolveremos a princípio em seu tempo este simbolismo tão simples e tão perfeito.

Há uma razão profunda para a duplicação dos trigramas e sua conversão em hexagramas; esta razão, ao mesmo tempo humana e metafísica, é familiar a cada um. O trigrama – ou, para generalizar, a ideia ternária que ele representa – é a imagem de uma entidade metafísica realmente existente, mas afastada da humanidade ao infinito, e nos confins e acima de seu horizonte intelectual. Ele se reflete em nosso entendimento como um objeto reflete-se na água que banha sua base, ou como, em pleno mar, a lua reflete-se no oceano onde vai sossobrar. Assim, o trigrama celeste e seu reflexo em nossa razão produzem o hexagrama. E aqui ainda reluz o princípio ternário; pois o céu não se reflete sobre a terra senão através do coração do homem; pois o monumento não se reflete na água senão graças à luz do dia; pois a alma não influi sobre o corpo senão por intermédio do Espírito; pois o Filho não comunica a graça do Pai, e o Pai dispensa os méritos do Filho senão pela virtude do Espírito SantoTrês fazem um, pelo efeito de um dois fugitivo e latente. E o hexagrama é um eneagrama, do qual o trigrama celeste é real, o trigrama humano é um reflexo, e desde o qual o trigrama espiritual se inscreve em meios tão finos e fluidos que não deixa em parte alguma traço e testemunho, e que a lógica só indica a necessidade de sua existência.


  1. Le caractère Khien qui représente la Perfection dans l’ idéogrammatique, se traduit, en langage, par ce terme : l’Activité du Ciel. 

  2. Et dans la pratique, le Jaune calcule ses années de telle sorte qu’il compte dix mois au jour de sa naissance. 

  3. O caracter Khien que representa a Perfeição na ideogramática, traduz-se, em linguagem, pelo termo: a Atividade do Céu

  4. E na prática, o amarelo calcula seus anos de tal sorte que conta dez meses ao dia do seu nascimento