Le mal est la “possibilité de l’impossible”, sans laquelle l’Infini ne serait pas l’Infini.
Le mal — le « serpent » du Paradis — a surgi du néant dès que le monde intérieur de l’androgyne primordial devint extérieur ; or, ce moment cosmogonique coïncide avec la création d’Eve donc avec la scission de l’androgyne encore immatériel, lequel fut le « premier Adam ». La matérialisation, ou la chute, survint après l’extériorisation et sous l’influence du serpent ; l’individualisme — mode élémentaire du « luciférisme » — causa l’emprisonnement dans la matière, avec toutes les calamités subséquentes, mais aussi avec les grâces appropriées. (Avoir un centre)